Le deuil qui dure : quand la douleur ne passe pas

Juin 18, 2025 | Tout soutien

Ce texte est pour vous.
Vous qui portez un deuil depuis des semaines, des mois, peut-être des années.
Vous à qui on a dit : “Il faut tourner la page”, “Tu devrais aller mieux maintenant.”
Mais qui, à l’intérieur, sentez que ce n’est pas fini.
Le deuil n’a pas d’horloge.
Et parfois, il ne s’adoucit pas avec le temps. Ou pas encore.
Ce texte n’est pas là pour expliquer.
Il est là pour vous accompagner, avec respect et sincérité, dans ce que vous ressentez
encore.


Quand le deuil ne s’efface pas

Ce n’est pas de l’obsession, c’est du lien

Repenser chaque jour à lui, à elle. Revoir les scènes. Parler à la photo.
Ce n’est pas pathologique. C’est une mémoire vivante qui cherche encore un chemin.
“J’ai l’impression qu’on attend que j’aille bien. Mais je ne veux pas aller bien. Je
veux juste qu’on me laisse tranquille avec ma peine.”

Un corps qui n’oublie pas

● Anxiété chronique

● Sommeil perturbé

● Fatigue constante

● Douleurs inexpliquées

Le deuil non reconnu peut s’imprimer dans le corps.
Votre douleur a besoin d’être vue, entendue, accompagnée



La solitude amplifie le deuil

Quand l’entourage se fatigue, se détourne, s’impatiente.
Vous restez avec votre peine. Et parfois, la honte de souffrir encore.

Vous n’êtes pas trop lent(e).
Vous êtes simplement encore en train d’aimer.

Pourquoi certains deuils durent plus longtemps


Le lien était unique

Ce n’était pas “quelqu’un”.
C’était votre pilier, votre amour, votre miroir.
Et parfois, il n’y a rien à reconstruire autour.

Le décès a été brutal, injuste, non préparé

Suicide, accident, maladie foudroyante, mort subite.
Quand il n’y a pas eu d’au revoir, pas de mots…
Le deuil se fige. Il reste bloqué quelque part.

Vous n’avez jamais été accompagné(e)

On croit souvent qu’on va “se débrouiller seul(e)”.
Mais un deuil qui dure peut être l’écho d’un deuil qui n’a jamais été accueilli.

Memovitae vous propose un accompagnement bienveillant, sans pression.
➡ Être accompagné(e) maintenant


Ce que vous pouvez faire, sans vous forcer

Re-parler de lui, d’elle

● À un ami qui ne juge pas

● À une association ou un groupe de parole

● À vous-même, dans un carnet

Le silence enferme. La parole libère, même fragmentée.

Marquer ce lien dans un geste

● Créer un espace mémoire (virtuel ou chez soi)

● Planter un arbre ou une plante

● Écouter une chanson, à heure fixe

● Écrire une lettre tous les mois, tous les ans

Le lien continue. Il a juste besoin d’une forme nouvelle.
➡ Créer un espace de mémoire Memovitae

S’autoriser à demander de l’aide

Un(e) psy du deuil, ce n’est pas pour aller mieux.
C’est pour ne pas s’écrouler seul(e).
Et parfois, pour respirer à nouveau, même brièvement.

Nous pouvons vous orienter vers un accompagnant(e) spécialisé(e), sans
délai, sans pression.
➡ Je veux parler à quelqu’un

Gestes pour continuer à vivre… sans culpabilité


– Relire ses lettres ou écrire une nouvelle
– Marcher avec une photo dans la poche
– Dire son prénom à voix haute, chaque jour
– Accepter de ne pas avoir tourné la page
– Laisser vivre ce lien, au lieu de le cacher

Ressources utiles

● Empreintes – Deuil compliqué

● Croix-Rouge Écoute – ligne anonyme

● Créer un espace mémoire sécurisé Memovitae

● Lettre à celui/celle que je n’arrive pas à laisser partir

Conclusion

Un deuil qui dure n’est pas un échec.
C’est souvent un amour profond qui n’a pas trouvé où se poser.
Vous n’avez pas à aller vite.
Vous avez juste à continuer à votre rythme.
Et si un jour, la douleur s’adoucit… tant mieux.
Sinon, vous ne serez jamais seul(e).

Memovitae n’est pas là pour vous presser à tourner la page.
Mais pour que vous sachiez que même si vous la relisez encore…
on vous tiendra la main.

L’espace Ressources, un espace pour traverser le deuil, pas à pas.
Articles, vidéos et podcasts pour comprendre, s’apaiser et avancer.
Des ressources pensées pour soutenir chaque parcours, avec justesse et humanité.

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